lundi 1 septembre 2008

Il faut bien commencer quelque part

De Ginny Cooper à Melanie, de James à Nadia, je me promène parmi mes personnages, les trouvant dans des détours qui, chaque fois, me laissent surprise. Je ne les connais que si peu, au fond, à peine leur nom, parfois un trait, et soudain ils deviennent si forts, plus réels que les simples mots, plus réels que moi.

Je les approche, et les histoires viennent ensuite. Ils ne servent pas les histoires. Ils n'ont pas de buts, d'agenda, de convictions, de messages à passer. Ce sont des visages, et je ne veux que les amener là, là où ils voudront bien aller, les raconter, leur donner une voix, pour ensuite les laisser aller. Ils continuent leur histoire, parfois reviennent, mais plus souvent qu'autrement, ils deviennent comme ces amis qu'on a perdus de vue mais auxquels on pensera toujours avec affection.

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