Mon œil s'est arrêté, affûté, il apprend à discerner ce qui se trouve à la périphérie, ce que la photographie ne voulait peut-être pas montrer mais qui ne lui échappe pas. Je les lis différemment maintenant. Je les reconnais. Ne m'arrête plus à ce qui se montre d'emblée, ce qui ne résiste pas au regard, ce qui me rassure parce que je sais que je vais l'y trouver. Ou plutôt, comme avec mes fantômes, je vois ce qui se trouve là, ce qui m'est offert, et j'avance encore un peu. Avec eux.
Parce que ce qui se refuse, ce n'est jamais que ce que j'ai peur de voir.
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